Bonnes feuilles

J'ai fait une petite razzia chez l'agitateur culturel jeudi, quand je suis allée en Ville, vu que je suis incapable de passer devant sans y entrer :

Tout d'abord, j'ai feuilleté et fini par acheter (en me promettant que pour chaque livre acheté, je me débarasserais d'un autre de ma bibliothèque qui est au bord de l'implosion et que je ne peux continuer à gaver ainsi, la pôvre, elle n'en peut plus) ceci :

Et oui, je ne perds pas espoir de transformer mon footoir en pimpante maison rangée (si si, un jour j'y arriverai ! en attendant, je suis la reine des guides pratiques, le problème des guides, c'est qu'il ne font pas le ménage. Quel dommage que je ne sois pas comme Samantha : je sais très bien remuer mon nez, et même mes narines, mais pour le moment, point de magie) et en le feuilletant, j'ai bien aimé la couv, la maquette, et le style, alors je l'ai pris, voilà !

Ensuite

          

Le premier parce que je suis toujours curieuse de voir ce que pensent les médecins qui voient les choses de l'autre coté de la barrière. Je serais curieuse de voir si ce médecin est, lui aussi comme certains de ses confrères, tellement effrayé par le médico-légal qu'il en vient à multiplier les gestes iatrogènes.

Le second, ce n'était pas prémédité, bien que j'en aie entendu parler. En fait, quelqu'un l'avait abandonné au rayon santé et je l'ai pris, j'ai lu la 4e de couv... et décidé de le garder. J'en ai lu une centaine de pages. Pour le moment, le descriptif d'une rédaction de mode est relativement exact. Américain, certes, mais ce que j'ai pu voir en France n'est guère différent.
Et puis Miranda, la chef folle et tyrannique m'a tellement rappelé cette chère Caroline, ma toute première chef photo dans la première rédaction où j'ai travaillé que pour un peu, j'aurais pensé que c'était elle qui avait servi de modèle. (Oui, pour une fois chers lecteurs, vous n'aurez pas qu'une initiale, vous aurez un prénom en entier, je la nomme nommément -hi hi- des fois que si par hasard elle lit ce blog elle se reconnaisse et qu'elle meure DE HONTE sur le champ ! c'est une basse vengeance de ma part, mais c'est BON)
Pauvre femme complètement folle tyrannique et odieuse, terrorisée par le directeur des rédactions et du coup faisant porter à ses subalternes, moi entre autres, son stress et son incompétence. Je vous jure que quand elle partait en vacances le service tournait mieux, on était plus efficaces et bien plus compétentes et rapides et les bouclages se faisaient plus tôt.
Aujourd'hui, j'ai pitié d'elle, mais à l'époque, qu'est-ce qu'elle m'a fait chier ! Et combien elle m'a pourri la vie ! J'avais 22 ans, et je manquais complètement de l'expérience et de l'aplomb qui m'auraient permis de supporter cette affreuse pétasse et j'allais régulièrement pleurer dans les toilettes du journal.
En revanche, une fois que j'ai eu CF1, c'est curieux, mais elle ne m'a plus jamais rien fait, elle n'a plus jamais réussi à me destabiliser, même à l'époque où j'étais tellement surchargée de boulot que (on avait compté, avec le CHSCT, je faisais un plein temps et 3/4). Faut dire qu'il y avait tellement plus important qu'elle dans ma vie.
En tout cas, elle m'a aussi été utile, parce que quand je suis devenue chef photo à mon tour, je me suis complorté ex-ac-te-ment à l'opposé d'elle et en fait, ça s'est toujours super bien passé tant avec ma hiérarchie qu'avec les personnes de mon équipe. Du coup, merci Caroline, grâce à toi, et au fait que dans ton service, j'ai appris le métier sous les bombes, j'ai été une excellente chef !
Bref, "Le Diable s'habille en Prada" m'a rappelé quelques souvenirs... comme disait sans arrêt P. "C'est un métier la presse, Coco !"

Enfin, ce matin, je n'avais plus de sacs poubelles de 100 litres. Riez pas ! L'heure était grave car la poubelle de la cuisine ne pouvait plus remplir son rôle. En plus, comme j'avais pris la décision de ranger mon bureau ce week-end (en fait, je devrais précisément être en train de le faire au lieu de  bloguer. Je me passe de vos commentaires, je fais c'que je veux d'abord !) bref, il fallait que j'aille en acheter. Donc direction le Champion de mon village où évidemment, j'ai fait un crochet par le rayon bouquins. Ben oui mais aussi, ils le mettent à l'entrée du magasin, on est obligé de passer devant. Et donc, mon regard a été attiré par :

Que je n'avais pas encore, que je ne savais même pas qu'il était déjà sorti en poche !
Si vous connaissez cette série, je vais vous poser THE question : Vous êtes plutôt Ranger ou Morelli ?
Moi, Morelli, incontestablement !

A peine payé, je me suis ruée dans ma voiture où j'ai lu les deux premiers chapitres.
Eh oui ma voiture est le seul lieu (avec les toilettes, et encore, parce que les CFs savent bien tambouriner à la porte au point que je suis parfois obligée d'hurler "Est-ce que je pourrais faire caca tranquille ???") où je puisse lire en étant à peu près certaine que je ne vais pas être dérangée.

Comme j'ai terminé  (pas mal, d'ailleurs) je n'ai plus actuellement que 5 livres en cours simultanément... plus ceux empruntés à la Médiathèque mercredi dernier...

Bon allez : OPERATION RANGEMENT !!!