Procuration & isoloir
Je ne serai pas là le prochain week-end : je m'en vais à Paris pour un nouveau module de formation
Mais j'accomplirai quand même mon devoir électoral en la personne de CM à qui j'ai donné procuration (5 minutes chrono à la gendarmerie, on ne peut pas dire que c'était une contrainte).
Nos convictions politiques ne sont pas les mêmes, mais je sais pouvoir lui faire confiance pour voter en mon nom pour le/la candidat/e que j'ai choisi/e, même si ce n'est pas le/la même que le/la sien/ne.
J'ai quand même un gros cas de conscience entre voter pour le/la candidat/e qui me "parle" le plus et voter "utile" comme le rabachent les médias.
Dilemme, dilemme...
N'ayant absolument pas l'intention de politiser ce blog, je m'arrêterai là. ;o)
Tiens, tant que j'y pense, une petite anecdote qui date de la précédente présidentielle :
Nous étions partis au bureau de vote avec CF1 et CF2 qui n'avait encore que 2 ans. J'étais en train de mettre mon bulletin dans l'urne quand la petite voix flûtée (mais perçante) de CF2 est sortie de l'isoloir où se trouvait CM :
- On zoue à ka-cass Papa ?
Et CM très sérieux :
- Non non, on ne joue pas à cache-cache.
Eclat de rire général dans le bureau de vote. Elle n'a pas compris pourquoi on riait, mais elle savait très bien que c'était à cause d'elle et elle était toute contente d'elle-même.
Bon OK, j'en remets une petite couche : même si vous pensez que la politique ne vous intéresse pas, elle s'intéresse à vous. Alors allez voter... Surtout que nos grand-mères ont quand même un peu bataillé pour entrer dans les isoloirs, ce serait quand même dommage de ne pas honorer leur obstination en ne cueillant pas le fruit de leur combat...
Elections municipales à Paris en 1945 (c) AFP